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LA QUESTION DU JOUR

J’ai observé que mon vétérinaire utilisait son stéthoscope sur tout le corps du cheval. A quoi cela sert-il ?

Avec le stéthoscope on peut écouter : les bruits respiratoires (poumons et trachée), le cœur ou le système digestif. L’auscultation doit de plus avoir lieu des deux côtés, à gauche et à droite du cheval. L’auscultation respiratoire s’effectue le plus souvent en bouchant les naseaux ou en mettant un sac sur le bout du nez. Ainsi, le cheval va se mettre à respirer plus fort et le vétérinaire va mieux entendre les bruits respiratoires qui sont souvent discrets. L’auscultation à lieu sur le thorax mais aussi sur la trachée.
Le cœur sera ausculté afin de connaître la fréquence et le rythme cardiaque et aussi de détecter des bruits anormaux, comme par exemple des « souffles » cardiaque. En fait, on place le stéthoscope au niveau des valves cardiaques à des endroits anatomiques bien codifiés afin d’en connaître le fonctionnement. L’examen du cœur peut être complété par un électrocardiogramme et par des tests d’effort.
Enfin, le système digestif est ausculté principalement dans le cas de coliques. On cherche alors à savoir si le transit intestinal est régulier, accéléré ou ralenti. Selon que le praticien se place à droite ou à gauche ce sont différentes parties de l’intestin qui sont auscultés : A gauche, le petit intestin, à droite le gros intestin et le caecum. L’examen du cheval en colique est complété par une palpation transrectale qui donne beaucoup plus de renseignements au vétérinaire sur l’origine et la gravité du trouble.

lundi 8 février 2010

REPRODUCTION CHEVAUX LOURDS

QUESTION : Les chevaux lourds posent-il des problèmes de reproduction particuliers ?

REPONSE : Pas véritablement. On pratique le plus souvent en monte naturelle, parfois en insémination. Les haras nationaux sont les principaux pourvoyeurs d’étalon de race lourde. Le véritable problème est génétique. Etant donné le faible nombre de reproducteurs, il est difficile d’éviter la consanguinité et donc l’appauvrissement génétique de la race. Une race trop pauvre génétiquement est vouée à disparaître. Sans les haras nationaux, beaucoup de races, souvent locales (percheron, postier breton, boulonnais, etc…) auraient disparues. De plus, la consommation de viande de cheval étant en constant déclin en France, les débouchés pour les éleveurs sont de moins en moins nombreux.

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