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LA QUESTION DU JOUR

J’ai observé que mon vétérinaire utilisait son stéthoscope sur tout le corps du cheval. A quoi cela sert-il ?

Avec le stéthoscope on peut écouter : les bruits respiratoires (poumons et trachée), le cœur ou le système digestif. L’auscultation doit de plus avoir lieu des deux côtés, à gauche et à droite du cheval. L’auscultation respiratoire s’effectue le plus souvent en bouchant les naseaux ou en mettant un sac sur le bout du nez. Ainsi, le cheval va se mettre à respirer plus fort et le vétérinaire va mieux entendre les bruits respiratoires qui sont souvent discrets. L’auscultation à lieu sur le thorax mais aussi sur la trachée.
Le cœur sera ausculté afin de connaître la fréquence et le rythme cardiaque et aussi de détecter des bruits anormaux, comme par exemple des « souffles » cardiaque. En fait, on place le stéthoscope au niveau des valves cardiaques à des endroits anatomiques bien codifiés afin d’en connaître le fonctionnement. L’examen du cœur peut être complété par un électrocardiogramme et par des tests d’effort.
Enfin, le système digestif est ausculté principalement dans le cas de coliques. On cherche alors à savoir si le transit intestinal est régulier, accéléré ou ralenti. Selon que le praticien se place à droite ou à gauche ce sont différentes parties de l’intestin qui sont auscultés : A gauche, le petit intestin, à droite le gros intestin et le caecum. L’examen du cheval en colique est complété par une palpation transrectale qui donne beaucoup plus de renseignements au vétérinaire sur l’origine et la gravité du trouble.

mercredi 17 février 2010

MALADIE DE L HERBE

QUESTION : J¹ai entendu parler de la « maladie de l¹herbe », qui peut s¹avérer mortelle pour les chevaux. Pouvez me dire de quoi il s¹agit et quelles sont les
mesures de prévention les plus efficaces ?

REPONSE : Il s’agit d’une maladie mystérieuse apparue il y quelques années en Angleterre. Elle se traduit par un arrêt du transit intestinal et la mort en quelques jours. On ne connaît pas bien le mécanisme de cette maladie. Il semble que la point commun soit le pâturage sur des prés toxiques Une toxine végétale pourrait être à l’origine de la maladie. Par ailleurs, ce sont les ganglions nerveux, du tube digestif en particulier, qui sont atteints et arrêtent de fonctionnner. Cette maladie n’a pas de remède particulier, le vétérinaire s’attachant simplement à soutenir l’animal grâce à des perfusions abondantes.
Cette maladie ne doit pas être confondue avec la myoglobinurie atypique.

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