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LA QUESTION DU JOUR

J’ai observé que mon vétérinaire utilisait son stéthoscope sur tout le corps du cheval. A quoi cela sert-il ?

Avec le stéthoscope on peut écouter : les bruits respiratoires (poumons et trachée), le cœur ou le système digestif. L’auscultation doit de plus avoir lieu des deux côtés, à gauche et à droite du cheval. L’auscultation respiratoire s’effectue le plus souvent en bouchant les naseaux ou en mettant un sac sur le bout du nez. Ainsi, le cheval va se mettre à respirer plus fort et le vétérinaire va mieux entendre les bruits respiratoires qui sont souvent discrets. L’auscultation à lieu sur le thorax mais aussi sur la trachée.
Le cœur sera ausculté afin de connaître la fréquence et le rythme cardiaque et aussi de détecter des bruits anormaux, comme par exemple des « souffles » cardiaque. En fait, on place le stéthoscope au niveau des valves cardiaques à des endroits anatomiques bien codifiés afin d’en connaître le fonctionnement. L’examen du cœur peut être complété par un électrocardiogramme et par des tests d’effort.
Enfin, le système digestif est ausculté principalement dans le cas de coliques. On cherche alors à savoir si le transit intestinal est régulier, accéléré ou ralenti. Selon que le praticien se place à droite ou à gauche ce sont différentes parties de l’intestin qui sont auscultés : A gauche, le petit intestin, à droite le gros intestin et le caecum. L’examen du cheval en colique est complété par une palpation transrectale qui donne beaucoup plus de renseignements au vétérinaire sur l’origine et la gravité du trouble.

lundi 1 février 2010

PROTECTION CHEZ CHEVAUX DE COURSE

QUESTION :Je regarde les courses hippiques quotidiennement à la télévision et je suis surprise de constater que les chevaux de plat ne portent que très rarement des protections en compétition, alors que leurs tendons sont au moins autant sollicités que ceux de nos montures d'équitation traditionnelle (comme en témoignent de récents accidents mortels...) Est-ce un problème de poids ? Dans ce cas, ne faudrait-il pas mieux privilégier la sécurité des chevaux ?


REPONSE : Certains chevaux portent parfois des bandes de travail, même en course. Effectivement ce genre de protections (guêtres, protège-boulets,…) gênent les chevaux qui ont des foulées très exagérées, avec une amplitudes n’ayant rien de commun avec des chevaux de sport, lors de ce type d’effort. Mettre des protections aurait en fait plus d’inconvénients que d’avantage dans leur cas, car elles pourraient occasionner des blessures par frottement ou par choc avec des membres lancés à toute vitesse.
Enfin, les entraîneurs, lads, jockeys et en général tout l’entourage de ce genre de chevaux ont dans leur immense majorité conscience de la valeur de leurs protégés, qui sont, rappelons-le, le moyen de gagner leur vie. Sans leurs chevaux, ils n’ont plus de travail. Croyez bien qu’ils en prennent le plus grand soin.

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