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LA QUESTION DU JOUR

J’ai observé que mon vétérinaire utilisait son stéthoscope sur tout le corps du cheval. A quoi cela sert-il ?

Avec le stéthoscope on peut écouter : les bruits respiratoires (poumons et trachée), le cœur ou le système digestif. L’auscultation doit de plus avoir lieu des deux côtés, à gauche et à droite du cheval. L’auscultation respiratoire s’effectue le plus souvent en bouchant les naseaux ou en mettant un sac sur le bout du nez. Ainsi, le cheval va se mettre à respirer plus fort et le vétérinaire va mieux entendre les bruits respiratoires qui sont souvent discrets. L’auscultation à lieu sur le thorax mais aussi sur la trachée.
Le cœur sera ausculté afin de connaître la fréquence et le rythme cardiaque et aussi de détecter des bruits anormaux, comme par exemple des « souffles » cardiaque. En fait, on place le stéthoscope au niveau des valves cardiaques à des endroits anatomiques bien codifiés afin d’en connaître le fonctionnement. L’examen du cœur peut être complété par un électrocardiogramme et par des tests d’effort.
Enfin, le système digestif est ausculté principalement dans le cas de coliques. On cherche alors à savoir si le transit intestinal est régulier, accéléré ou ralenti. Selon que le praticien se place à droite ou à gauche ce sont différentes parties de l’intestin qui sont auscultés : A gauche, le petit intestin, à droite le gros intestin et le caecum. L’examen du cheval en colique est complété par une palpation transrectale qui donne beaucoup plus de renseignements au vétérinaire sur l’origine et la gravité du trouble.

vendredi 22 janvier 2010

TOUX PERSISTANTE

QUESTION : J’ai un cheval qui tousse depuis plusieurs mois. Il a déjà reçu trois traitements antibiotiques mais aucun n’a été efficace car il se remet à tousser à chaque fois. Que puis-je faire ?


REPONSE : Il est possible qu’à force d’utiliser des antibiotiques les germes responsables de la toux de votre cheval soient devenus résistants à la majorité des antibiotiques. C’est malheureusement un cas assez fréquemment rencontré. Pour éviter ce genre de désagrément, il est utile de tenter d’isoler le ou les germes responsables de l’infection et ensuite de tester les antibiotiques sur les cultures microbiennes obtenues afin de savoir lesquels sont efficaces. Pour cela, on doit effectuer un prélèvement appelé « lavage trachéal » qui consiste à « rincer » la trachée avec du liquide physiologique et à le récupérer pour analyse.
A noter que l’on isole souvent des champignons (par exemple Aspergillus) à la suite de traitements antibiotiques répétés.

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