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LA QUESTION DU JOUR

J’ai observé que mon vétérinaire utilisait son stéthoscope sur tout le corps du cheval. A quoi cela sert-il ?

Avec le stéthoscope on peut écouter : les bruits respiratoires (poumons et trachée), le cœur ou le système digestif. L’auscultation doit de plus avoir lieu des deux côtés, à gauche et à droite du cheval. L’auscultation respiratoire s’effectue le plus souvent en bouchant les naseaux ou en mettant un sac sur le bout du nez. Ainsi, le cheval va se mettre à respirer plus fort et le vétérinaire va mieux entendre les bruits respiratoires qui sont souvent discrets. L’auscultation à lieu sur le thorax mais aussi sur la trachée.
Le cœur sera ausculté afin de connaître la fréquence et le rythme cardiaque et aussi de détecter des bruits anormaux, comme par exemple des « souffles » cardiaque. En fait, on place le stéthoscope au niveau des valves cardiaques à des endroits anatomiques bien codifiés afin d’en connaître le fonctionnement. L’examen du cœur peut être complété par un électrocardiogramme et par des tests d’effort.
Enfin, le système digestif est ausculté principalement dans le cas de coliques. On cherche alors à savoir si le transit intestinal est régulier, accéléré ou ralenti. Selon que le praticien se place à droite ou à gauche ce sont différentes parties de l’intestin qui sont auscultés : A gauche, le petit intestin, à droite le gros intestin et le caecum. L’examen du cheval en colique est complété par une palpation transrectale qui donne beaucoup plus de renseignements au vétérinaire sur l’origine et la gravité du trouble.

jeudi 7 janvier 2010

ALLERGIE RESPIRATOIRE

Chaque hiver, mon cheval souffre d¹allergies pulmonaires qui le font tousser
au box et au travail. Que puis-je faire pour éliminer ce problème ?

REPONSE : En théorie, il faut le soustraire aux allergènes, c'est-à-dire lui éviter le contact avec ce qui le fait tousser. Le plus difficile est justement d’identifier ce qui cause son allergie, ce qui n’est pas toujours possible. Deux cas se présentent :
Tout d’abord si l’on détermine les allergènes en cause on peut donc soit les éliminer (exemple : moisissures de la paille), soit rendre le cheval moins en le désensibilisant. Ceci consiste à lui injecter régulièrement une petite dose de ce qui provoque son allergie afin que son organisme s’y habitue.
Si on ne parvient pas à faire le diagnostic, on essaye alors de comprendre dans quelles situations le cheval tousse le plus, ou encore qu’il respire le plus mal. Ensuite, on lui évite ces situations. Exemple : le cheval tousse beaucoup plus quand il est dans certaines pâtures (il est allergique à certaines plantes qui s’y trouve), on ne l’y envoi donc plus du tout. Cette dernière méthode, bien que beaucoup plus aléatoire, est souvent la seule réalisée en pratique pour des raisons de coût et de difficultés techniques de réalisation du diagnostic allergologique.

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