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LA QUESTION DU JOUR

J’ai observé que mon vétérinaire utilisait son stéthoscope sur tout le corps du cheval. A quoi cela sert-il ?

Avec le stéthoscope on peut écouter : les bruits respiratoires (poumons et trachée), le cœur ou le système digestif. L’auscultation doit de plus avoir lieu des deux côtés, à gauche et à droite du cheval. L’auscultation respiratoire s’effectue le plus souvent en bouchant les naseaux ou en mettant un sac sur le bout du nez. Ainsi, le cheval va se mettre à respirer plus fort et le vétérinaire va mieux entendre les bruits respiratoires qui sont souvent discrets. L’auscultation à lieu sur le thorax mais aussi sur la trachée.
Le cœur sera ausculté afin de connaître la fréquence et le rythme cardiaque et aussi de détecter des bruits anormaux, comme par exemple des « souffles » cardiaque. En fait, on place le stéthoscope au niveau des valves cardiaques à des endroits anatomiques bien codifiés afin d’en connaître le fonctionnement. L’examen du cœur peut être complété par un électrocardiogramme et par des tests d’effort.
Enfin, le système digestif est ausculté principalement dans le cas de coliques. On cherche alors à savoir si le transit intestinal est régulier, accéléré ou ralenti. Selon que le praticien se place à droite ou à gauche ce sont différentes parties de l’intestin qui sont auscultés : A gauche, le petit intestin, à droite le gros intestin et le caecum. L’examen du cheval en colique est complété par une palpation transrectale qui donne beaucoup plus de renseignements au vétérinaire sur l’origine et la gravité du trouble.

lundi 25 janvier 2010

NERVOSITE PENDANT CHALEURS

QUESTION : Je possède une jument de dressage de 7 ans qui marque très fort ses chaleurs. Cela me pose des problèmes en compétition et j’aimerais savoir s’il existe des méthodes pour lui « couper » ses chaleurs ?


REPONSE : Il existe en effet différentes méthodes pour résoudre ce genre de problème. Toutefois, il est indispensable d’effectuer au préalable un diagnostic précis de la cause de ces chaleurs anormales. Ce diagnostic reposera bien entendu su un examen gynécologique complet comprenant examen général, palpation rectale et échographie. Des dosages hormonaux peuvent également se révéler intéressants.
On peut rencontrer par exemple des kystes ovariens, des difficultés d’ovulation et de nombreux autres problèmes. Certaines jument peuvent aussi extérioriser des chaleurs plus violemment que d’autres sans raisons particulière.
Les traitement consistent par exemple en l’administration quotidienne d’un « cocktail » d’hormones dans l’aliment pendant la saison sexuelle, ou encore en des injections.

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