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LA QUESTION DU JOUR

J’ai observé que mon vétérinaire utilisait son stéthoscope sur tout le corps du cheval. A quoi cela sert-il ?

Avec le stéthoscope on peut écouter : les bruits respiratoires (poumons et trachée), le cœur ou le système digestif. L’auscultation doit de plus avoir lieu des deux côtés, à gauche et à droite du cheval. L’auscultation respiratoire s’effectue le plus souvent en bouchant les naseaux ou en mettant un sac sur le bout du nez. Ainsi, le cheval va se mettre à respirer plus fort et le vétérinaire va mieux entendre les bruits respiratoires qui sont souvent discrets. L’auscultation à lieu sur le thorax mais aussi sur la trachée.
Le cœur sera ausculté afin de connaître la fréquence et le rythme cardiaque et aussi de détecter des bruits anormaux, comme par exemple des « souffles » cardiaque. En fait, on place le stéthoscope au niveau des valves cardiaques à des endroits anatomiques bien codifiés afin d’en connaître le fonctionnement. L’examen du cœur peut être complété par un électrocardiogramme et par des tests d’effort.
Enfin, le système digestif est ausculté principalement dans le cas de coliques. On cherche alors à savoir si le transit intestinal est régulier, accéléré ou ralenti. Selon que le praticien se place à droite ou à gauche ce sont différentes parties de l’intestin qui sont auscultés : A gauche, le petit intestin, à droite le gros intestin et le caecum. L’examen du cheval en colique est complété par une palpation transrectale qui donne beaucoup plus de renseignements au vétérinaire sur l’origine et la gravité du trouble.

vendredi 22 janvier 2010

ALIMENTATION AU PRE

En plein hiver, la nature s’est endormie et il n’y a plus rien à manger au pré pour notre cheval préféré. Il est donc impératif de lui fournir un minimum d’aliments ainsi que de vérifier qu’il est en mesure de boire (eau gelée). Le menu se compose de : Fourrage à volonté (du bon foin pas trop poussiéreux ni trop fermenté), des céréales (avoine, orge par exemple) dont la quantité dépendra de l’âge et du stade physiologique du cheval, et quelques fruits (pommes) ou légumes frais (carottes). L’ensemble peut être mixé et cuit avec de la mélasse et un peu de graisses végétales afin de faire une délicieuse bouillie. Les différentes proportions vont dépendre là aussi de l’animal. A savoir que les graisses sont un bon moyen d’apporter beaucoup de calories sous la forme d’un volume réduit (pour les chevaux qui mangent peu par exemple). Une fois par semaine une dose de vitamines ainsi que de sels minéraux sera la bienvenue.

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