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LA QUESTION DU JOUR

J’ai observé que mon vétérinaire utilisait son stéthoscope sur tout le corps du cheval. A quoi cela sert-il ?

Avec le stéthoscope on peut écouter : les bruits respiratoires (poumons et trachée), le cœur ou le système digestif. L’auscultation doit de plus avoir lieu des deux côtés, à gauche et à droite du cheval. L’auscultation respiratoire s’effectue le plus souvent en bouchant les naseaux ou en mettant un sac sur le bout du nez. Ainsi, le cheval va se mettre à respirer plus fort et le vétérinaire va mieux entendre les bruits respiratoires qui sont souvent discrets. L’auscultation à lieu sur le thorax mais aussi sur la trachée.
Le cœur sera ausculté afin de connaître la fréquence et le rythme cardiaque et aussi de détecter des bruits anormaux, comme par exemple des « souffles » cardiaque. En fait, on place le stéthoscope au niveau des valves cardiaques à des endroits anatomiques bien codifiés afin d’en connaître le fonctionnement. L’examen du cœur peut être complété par un électrocardiogramme et par des tests d’effort.
Enfin, le système digestif est ausculté principalement dans le cas de coliques. On cherche alors à savoir si le transit intestinal est régulier, accéléré ou ralenti. Selon que le praticien se place à droite ou à gauche ce sont différentes parties de l’intestin qui sont auscultés : A gauche, le petit intestin, à droite le gros intestin et le caecum. L’examen du cheval en colique est complété par une palpation transrectale qui donne beaucoup plus de renseignements au vétérinaire sur l’origine et la gravité du trouble.

vendredi 22 janvier 2010

ALLERGIE AU FOIN

QUESTION : Mon cheval, Tennessee, de 17 ans est allergique au foin (ce lui donne des crises d’emphysème). Existe-t-il un traitement efficace ? Puis-je continuer à le nourrir avec du foin ?


REPONSE : Ce genre de problème est souvent complexe. Des test cutanés ou des prises de sang peuvent permettre de mieux cerner à quoi votre cheval est allergique (quel genre d’herbe, de moisissure, de pollen, etc… le rend malade). Ce type d’examen est rarement pratiqué dans la pratique. Des injections de corticoïdes sont souvent efficaces, mais leur emploi est réservé aux vétérinaires du fait de leurs effets secondaires parfois redoutables (fourbure, infections,…). Les antihistaminiques que vous décrivez dans votre courrier sont également difficiles à manipuler si l’on n’est pas vétérinaire. En revanche certains traitement très anciens, dits « arsenicaux » sont souvent efficaces dans les cas chroniques. Leur utilisation relève encore d’une prescription vétérinaire.
Enfin, le simple bon sens pousse à ne pas utiliser de foin, mouillé ou non, pour votre cheval mais plutôt de la paille et des granulés (attention aux coliques en cas de changement trop brutal de régime alimentaire).

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